LA PRÉSERVATION DE L’ENVIRONNEMENT

Carrière de Vallabrix

En autorisant le doublement de la capacité d’extraction de la carrière de sable de Vallabrix, l’arrêté préfectoral du 24 juillet 2013 porte un sérieux coup à l’environnement de notre région.

La société exploitante ayant fait fi des arrêtés du préfet relatif à la sécurité de l’exploitation et aux paysages, depuis le début de la reprise de l’exploitation, ce doublement de l’exploitation, outre le fait qu’il épuise plus rapidement la ressource sans préoccupation des générations à venir, ne fera qu’amplifier des atteintes à l’environnement déjà constatées.

Le paysage dores et déjà très altéré n’en sera que plus affecté. Les besoins en eau considérables (supérieurs à ceux d’une commune de 4000 habitants) pour le traitement des matériaux affecteront l’ensemble des ressources du bassin versant. La qualité de l’air dégradée par les vents de sable sera également affectée. Les nuisances (bruit, circulation routière) augmenterons dans des proportions importantes.

En décidant de déposer un recours devant le tribunal administratif contre l’arrêté, les associations de protection de l’environnement des communes environnantes ont pour objectif de limiter la dégradation du patrimoine paysager et les nuisances environnementales engendrées par la carrière. La commune de Vallabrix a de son coté déposé un recours similaire.

L’Uzège s’est naturellement associée à cette démarche compte tenu des impacts en matière de développement durable et d’atteinte aux paysages, ce qui est en droite ligne avec ses objectifs.

C’est donc à l’unanimité que le Conseil d’administration de L’Uzège à voté une contribution de 1000 € au profit des associations de protection de l’environnement qui sont en première ligne, L’Uzège ne s’associant pas directement à la démarche auprès du tribunal. Cette contribution permettra de financer environ 10% du coût estimé de la procédure (rédaction d’un mémoire, et plaidoirie du Cabinet Huglo/Lepage) .

Une requête contre l’arrêté préfectoral a été déposée au Tribunal par l’avocat des associations en février 2014.

L’avocat du carrier a déposé un memoire en défense en mai 2014 et la Préfecture en octobre 2014.

L’avocat des associations a déposé une réplique aux mémoires en défense en décembre 2014.

L’avocat du carrier et la Préfecture ont soumis de nouveaux mémoires au tribunal en avril 2015. L’avocat des associations a répondu a ces mémoires le 24 avril 2015.

Le Tribunal Administratif a émis une ordonnance de clôture d’instruction au 30avril 2015.

Les parties sont dorénavant en attente d’une fixation de l’audience au tribunal administratif.

Pendant toute la période écoulée les associations de protection de l’environnement ont par ailleurs noté de nombreuses infractions du carrier à l’arrêté actuel et saisi la préfecture ainsi que le Ministre de l’environnement sans résultat concret à ce jour.